De tes yeux froids et lourds
Les sourires trompeurs
De ton âme déglacée la chaleur
De ce cœur sourd
Les sucs vénéneux où plongent mes racines
Destructrices pensées fleurs abyssales et abyssines
Croire encore à ces lèvres
Y boire tout mon soûl
Laisser s’y déverses mes doutes… mièvres
Et me laisser glisser vers le néant du trou
Noir
Noir comme tes mots
De l’aube à la tombée du soir
Qui frappent tels des maux
Insensés incendiés
Et portent haut de but en blanc
La volonté de mal aimer de saigner
Et de me laisser vautré cloué sur de l’injustice le banc
If
Yves