Je lézarde les murailles du temps
"Je lézarde les murailles du temps
et m’y faufile… tendre amant
qui décompte, au comptant, les rayons de lune
ma dame maîtresse…
qui m’abreuve
de lumière…
sous l’ombrageuse,
l’orageuse beltelgeuse…
pluie et cendres recouvrent de ma mémoire
les anciens tourments
s’y glissent… pleurs, laments…
je lézarde sur les fissures du temps
au comptant
de chaques pensées
dépensées
en vaines quêtes
de plaisir
sursoir le désir
n’être que solitude
naître complétude
fidèle à soi-même
If Yves
"