Apparences

Mondes d'illusions, tout n'est qu'apparence...

 

Quelquefois noires, parfois blanches

 

Tout odeur est rance

 

 

Tu me montres patte blanche?

 

Pour qui? Pour quoi? Tout est illusion

 

Et déjà derrière les mots et les sons

Se cachent les limites de l'intelligence

De la compréhension

 

 

Passons

 

Tu subiras, toi aussi, un jour ou l'autre leur engeance

 

Tu n'as pas le choix, tu restes coi...

 

Une seule question aux lèvres: Pourquoi?

 

 

Et pourtant tout est contre toi

Ton apparence brillera par son trompe l'oeil d'insolence

 

Tout ceci... jalousie, incompréhension, manque de clairvoyance, vengeance...

Sans aucun sens...

 

 

Que la peur aux entrailles du regard de l'Autre

Non pas Ta mais bien leur interprétation de la Conscience

 

Sera ton Juge, celui de leurs regards et limites intérieures

 

Emplis de craintes, d'ombres, de recoins cachés

Pour ton exécution, dévoilés

Ils se croient supérieurs

Et Toi, tu ne peux Rien...

 

Car, à leurs yeux, à leurs oreilles, tu n'es plus rien

 

Vae Victis

 

Et leurs courroux attisent, castré Attis

 

Retourne à la méditation intérieure, à la cachotière humilité

Sois toi-même, apprends, tais-toi, surprends-toi, dedans ton coeur l'humidité

 

"Bien faire et laisser braire"

Ne juge point, laisse faire

 

Au-delà des regrets et des chagrins...

Il te reste quelques amis, ta liberté de panser, de pensée et... demain

 

Ris

 

Souris

 

Inspire et respire

 

 

Comme Eux, un jour Tu expires

 

Unis dans un dernier jugement, un dernier souffle

 

Ils connaîtront les ténèbres, la peur

 

Oui, ils la connaîtront devant leur juge dernier, leur visage décomposé, leur âme soeur...

 

Suaire sur tête

 

A crâner, ils s'entêtent...

 

A ne pas voir la futilité de tout ceci

 

Paragon de contrition, déconfiture de l'esprit... Ici

 

Triste! Oui! Je le suis... Du tort que j'ai pu faire...

 

mais trop facile est la victoire des apparences, celle du pot de terre et du pot de fer

 

Sur la réalité méconnue

 

Sur les vérités tombées des Nues

 

Trop facile

 

facile

 

 

 

If Yves

 

 

Je respire nos âmes

12 mai, par Yves Wauthier - Freymann

je respire nos âmes

en volutes de fumée

sur tes ailes

déposées

je respire tes yeux

et par tes sourires

j’y entrevois les Cieux

et dix mille autres lieux qui m’inspirent

je respire ton air

s’y ouvrent des parfums

qu’exhalent tout à la fin

ce qui m’amène à te plaire

je respire calmement

et mes pensées s’éloignent

de tous ces anciens tourments

là où nos coeurs se rejoignent

je respire et m’inspire

de tes rires

je respire en faim

et de toi de nous m’imprègne sans fin

if yves

retraite TAT (...)