La vie est conscience
"La vie est conscience
Conscience de son impuissance
Face aux éléments
Aux déchirement amants
Aux lamentos, à ce cri d’agonie qui surgit
Au creux de la Nuit
Au creux de nos nuits
S’ouvrent les portes
S’ouvrent mes lèvres
Et ne hurlent aux vents des songes
De nos peurs les mensonges
Aux lamentos, à ce cri d’agonie qui surgit
Au creux de la Nuit
Au creux de nos nuits
Pourtant… pourtant brillent
Brillent, scintillent
Les étoiles de tes dents
Les étoiles des amants
Qui comptent
Et décomptent
en grains de sable
L’univers qui coule
Au creux de la Nuit
Au creux de nos nuits
Aux lamentos, à ce cri d’agonie qui surgit
S’y glacent nos bras, s’y glacent nos yeux
Bleuis d’effroi bleuis sous les feux
Du temps qui passe et tendrement nous trépasse
De Tristesse, larmes, impuissance de nos vies
En errances infinies
Qui comptent et décomptent
Les grains de peaux
L’univers de nos os
Qui mentent
Qui trompent
De nos sens
L’essence
Au creux de la Nuit
Au creux de nos nuits
Aux lamentos, à ce cri d’agonie qui surgit
& brille le soleil de l’innocence
& brillent les étoiles de tes dents
Tandis qu’au tréfonds de nos rêves
Croissent, vivent et meurent
Les illusions du monde,… les illusions de nos fièvres…
Se déversent en torrents dans nos demeures
Où, goutte à goutte, je me nourris du leurre
De croire… qu’un jour, un jour seulement
Je toucherai de ton Cœur le rire des amants
Au creux de la Nuit
Au creux de nos nuits
Aux lamentos, à ce cri d’agonie qui surgit
Si fort, si lâche, si riche,
Du fond de la nuit, du fond de ma niche
Cynique
Inique
La conscience
L’impatience
De se prendre encore à rêver
Avant que de ne crever
Gueule ouverte
Paumes et mains recouvertes
De cette terre…
Qui peu à peu nous jette
Sans le moindre émoi… A terre,
Au sol des harmonies fades et blettes
A la guerre
Aux sons et fureurs
De nos combats intérieurs
Il n’y a guère…
En corps, il n’y a guère…
Gueules ouvertes
Paumes et mains recouvertes
Où restes-tu mon amant ?
Où restes-tu mon amante ?
Au creux de la Nuit
Au creux de nos nuits
Aux lamentos, à ce cri d’agonie qui surgit
Du bout de mes pensées
Lassées
Délacées et glacées
Sous l’effroi soleil des étoiles
Sous l’effroi soleil des étoiles
Sur lesquelles pudiquement
Mon âme en corps à corps se dévoile
Au creux de la Nuit
Au creux de nos nuits
Aux lamentos, à ce cri d’agonie qui surgit…
Et la Nuit n’en finit plus…
Et la nuit n’en peut plus
Au creux de la Nuit
Au creux de nos nuits
Aux lamentos, à ce cri d’agonie
Qui surgit…
If
Yves