« Injuste ».
Ces mots sonnent comme un glas
qui mon coeur de glace enlace
pourtant que demandais-je de si cher ?
même pas un morceau de chair...
de peur que je me lasse
J’espère que « tu » m’embrasses...
Est-ce trop espérer ?
Est-ce trop attendre ?
Est-ce illégitime ? hors de propos ?
Ne serait-ce pas d’un trait de lumière le rai ?
Ne serait-ce pas simplement le dit du tendre ?
ou un éternel manque de pot ?
Aides-toi le ciel t’aidera,
pour moi il peut bien attendre
car ce coeur décidément t’attendra
puisqu’il peut et veut se faire tendre.
fais la paix avec toi-même,
fais la paix pour toi-même,
fais la paix pour que tu t’aimes,
fais la paix pour pouvoir dire « je t’aime »
car pour toi je désire être plus qu’un ami.
plus qu’un ami de passage,
et au-delà des nuages,
il est parfois dur de ne pas souffrir du froid
et cela est aussi un droit...
mon coeur est gros, ce coeur est grand...
de toi et nous il se veut garant...
mais un ne fait pas deux
et deux peut faire beaucoup plus que deux...
je t’aime et j’en suis triste ce soir
et, comme Sysiphe, je roule néanmoins ce roc d’espoir...
plus léger que des larmes...
plus alerte que cette alarme...
plus amoureux peut-être
pour que enfin, à deux et plus que deux, nous puissions être heureux.
au terme de cette missive
d’un temple j’aperçois l’ogive
au fronton de ce temple s’inscrit :
au-delà de l’inter-dire se trouve l’amour
Qu’en penses-tu , amour?
mais est-ce un temps pour te le dire?
J’en prend le risque...
j’aime et désire
ou encore
je t’aime
ces paroles, plus que du vif argent, ne valent-elles point de l’or ?
If Yves
"
Qu'est-ce que la vie ? "Qu'est-ce que la vie ?
Une suite de fausses coïncidences
Le jeu des éléments
Le feu des tourments
Je crois de moins en moins au hasard
Ou si difficilement
Comme l'impression d'une farce énorme
Au travers des millénaires
Où le Destin se joue des hommes
Poussières de temps, brindilles d'ère
Souffles de braise
Offerts aux caprices des Nornes, des Parques, des Ases…
Je pense de moins en moins au hasard
Ou si précieusement…
Je me laisse glisser sur les voiles incertains
Des cris et chuchotements… des murmures de saumure
Et planent mes mains
Et se touchent en bouche à bouche nervures
Ramures
Bruissements… éclats de vie
Qui de joie explosent en vertes frondaisons
Lumière
D'aujourd'hui… d'hier…
Lumière
Regarde cette beauté qui nous entoure
Cette fange, ce bourbier
Et ces forces diamantaires issues du charbon de nos veines
Toute cette beauté d'un regard emportée
Le hasard n'emportera jamais d'un coup de dé
Ni mon rire, ni mon ire
Ni mon être ni mon reître
La vie est combat de tous les jours de tous les instants mais non, décidément, la vie ne peut pas naître que hasard
Il y a trop de beauté même dans l'immonde
Il y a trop de beauté de par le monde
Et j'aime t'y retrouver mon ami, mon frère sœur
J'aime t'y imaginer mon amie, mon âme cœur
If
Yves
"