Paradis artificiels
"Paradis artificiels
Tu ne fréquentes plus que les paradis artificiels
Ceux qui t'emmènent là-haut, là-haut, si près du ciel
Tu bois, tu restes de fièvre… si proche, si proche de ta tombe, de ta bière
Tu caracoles tes sentiments anesthésiés d'un mausolée au cimetière
Avec quelle allégresse, des ""bars-à-dits"" artificiels tu franchis les portes
Avec quelle délicatesse, tu les affranchis de sorte
De n'être plus que l'ombre de ton ombre
Une trace égarée dans les recoins de pénombre
Tu exploses tes sens et funeste pantin de lune
Toi, le pierrot, tu ne pépies tes notes qu'une à une…
Tu les balbuties à la face de tes rêves déchus…
Tu les crachotes en fiel… et de fuites de tes vers au fond
Du vert de tes os, de la fosse commune sous laquelle tu chus…
Paradis artificiels, séquelles qui en disent long…
If
Yves
"