Orbe
"Orbe
Je t’attendais depuis le premier spasme de rêve
Guerrier, déjà, je t’ai cherché sans trêve
Pour y goûter sans relâche… Ni merci, ni mièvre…
Dans l’attente tes lèvres
Je t’attendais depuis ma première crise de larme
Eveillé, de ma bouche aucun son aucune alarme
Ne meurtrissait plus que ton nom
Atteint, cœur en flamme, ton non
Vol silencieux de mes mains retentissantes
Grappilles, maraude vagissante
Au son de glace, cloche funèbre et glapissante
De nos amours perdus, vase gluante
Je m’ébattais encore, témoin de ma propre lutte
Contre cette ombre appuyé
Emporté d’un battement d’été
Aux sombres dessins et notes de flûtes
Sonorité ébahie de nos rires
Hésitante, folle à en périr
Ondes glacées, bris d’échines
Où es-tu ? belle amante, Opaline…
Ma carcasse d’atomes puise feux
Eteints aux braises phosphorescentes
Mouvance sourde, trépidante descente
Le long de notre vide… au courbe chemin lumineux
Yves
If
"