Le cœur peut être étrange, un univers entier à défricher
Parfois si lourd ou aussi léger que les ailes d’un ange
Je te devine pourtant sous mes mains dédiées, offertes, câlines
Le corps beau croasse et gémit de mille pâles morts
Le cœur peut-être vaillant, d’un regard ma voûte constellée
De tes soupirs amants, hagard, me laissent nu exposé explosé
Je me laisse aller dans ce courant, aux creux de tes reins
Le cœur au sein même de nos galaxies de mes mains pétries
Et totalement ensoleillés par tes iris de glace, brûlants
Porté par tes lèvres mon corps entier délicatement ceint
Je ne t’attendais que toi dont les lendemains de mon âme se rient
Et me laissent coi, et se délient dans mes yeux de mes nuits, pur chaland
Je m’effondre d’un dernier coup de sang de rein orgasmique et lent
Je renais dans ces cendres d’un nous transcendé le cœur plein d’allant
Je renais en toi et te porte aux nues de mes sentiments de feux de joie
Je sombre en faim rassasié de tes tendres baisers étouffé de tant d’émois
Le cœur peut être étrange, un univers entier à défricher
Une terre d’exil aussi légère que les ailes d’un ange
Je te devine pourtant sous mes mains dédiées, offertes, câlines
Nos corps beaux en extase prêts à s’essayer prêts à essaimer
If Yves
Traces angéliques