La vie se meut

La vie se meut dans les feuilles des palmiers

De la nature le chuchotement des dattes

Croquant d’envie sous mes dents leur surface

La chaleur de cet arbre que tu appelles dattier

 

Leur soleil s’éponge sous ma langue avide

De te sentir craquer sous mes doigts impavides

Leur soleil me nourrit comme je t’en dessine

De tes seins de ton corps les courbes et les ravines

 

Mes sens s’enflamment et te susurrent à l’oreille

Tout l’amour que je t’apporte, toi ma reine des abeilles

Je te butine allègrement sous le chant de ton corps

Qui me répond et retrouve ou me cherche encore

 

Je me laisse aller à ressentir tes envies tes cris et tes souffles

Avant que de cette union nos cœurs épanouis ne s’essoufflent

Avant que dans la nuit se reposent nos pensées, nos corps et cœurs

Offerts l’un à l’autre sans limite ni retenue ni peurs

 

Je t’aime ma lutine louve

Et te retrouve

 

If Yves

 

Traces angéliques